Daniel Nairaud est actuellement Directeur Général du Fonds Français pour l’Alimentation et la Santé (FFAS).

 

Après 8 ans  passés au Conseil National de l’Alimentation, en tant que Secrétaire Général,  il est nommé, en 2008, Directeur Général Adjoint de l’Institut National de l’Origine et de la Qualité. C’est en 2011 qu’il prendra ses fonctions au sein du FFAS. Ce fonds réunit  des acteurs scientifiques et économiques afin de consolider un partenariat durable au service d’une politique de santé publique globale. Il se veut un lieu d’échange et de mutualisation des forces, des connaissances et des expertises de toutes les parties prenantes : chercheurs, pouvoirs publics, institutions, industries.

En parallèle, Daniel Nairaud est vigneron dans le cœur de la France, sur le vignoble de Chateaumeillant, où il élève notamment le Beau Merle, un vin original, mélange de de Pinot noir et de Gamay noir,  qui a reçu de nombreuses distinctions. Passionné et convaincu, Daniel Nairaud met, avec talent,  son expertise en pratique au sein de la  Société des Appellations Rares (SDAR) qu’il a créée.

Proche de l’Open agrifood depuis sa création, c’est d’abord en tant qu’expert que Daniel Nairaud est intervenu. Il représente l’échelon du consommateur au sein de la gouvernance du projet.

« Depuis plus de vingt ans, les consommateurs sont au cœur de mon parcours professionnel et actuellement, ce sont les liens entre leur alimentation et leur santé qui nourrissent ma réflexion. Alors que notre alimentation n’a jamais été aussi sûre, nous n’avons jamais été aussi méfiants par rapport à ce que nous mangeons. La qualité et la sécurité des aliments déchainent les passions, agitent les médias, sans être pour autant constituer un « objet politique ». Les politiques publiques prennent ainsi exclusivement la forme d’un empilement invraisemblable de normes ! 

Alors que les études montrent que les agriculteurs sont appréciés, ils se sentent mal aimés, incompris, pensent être l’objet de nombreux griefs, en particulier en matière d’environnement. Les métiers des filières agricoles et alimentaires attirent de moins en moins. Bref, de nombreux liens sont à retisser et l’utilité nourricière, économique, sociale et environnementale de la chaîne de l’alimentation humaine, à réaffirmer !

L’Open agrifood est un endroit privilégié pour traiter toutes ces questions et reconstruire ces liens distendus. En instruisant les questions de fond dans une logique de « regards croisés » et sans dogme, en faisant intervenir des speakers de tous continents et de tous horizons, ce Forum ouvre des perspectives intéressantes et génère des idées neuves propres  à construire un modèle alimentaire plus juste, plus respectueux de chacun et plus compétitif. »